« Si nous avions fait un recours devant le CNOSF, nous aurions gagné », assure-t-il.

« Il faut bien analyser ce qui s'est passé, développe le patron de l'OL. On demandait simplement que le règlement soit appliqué et on l'a modifié derrière notre dos en laissant penser je ne souhaitais pas la victoire de Monaco en Ligue des champions. Je ne peux pas laisser passer ça. Nous avons cinq joueurs susceptibles de disputer France - Brésil et il semble normal que les autres clubs aient les mêmes contraintes. Le règlement c'est : toutes les équipes qui courent après le même trophée doivent jouer le même jour. Ce qui m'a fait de la peine, c'est que personne ne se lève contre ce tour de passe-passe qui n'était pas réaliste et qui laisse penser que Lyon voulait faire les choses de façon anormale.»

Jean-Michel Aulas a conclu son intervention avec une formule menaçante. « On a tout tenté pour déstabiliser Lyon à deux semaines de la fin. Je m'en souviendrai. » Le président de l'OL est l'un des sept vice-présidents de la Ligue, dont le bureau - auquel il n'assistait pas - a décidé lundi à l'unanimité d'avancer le seul Bordeaux - Monaco. Le président lyonnais n'a pas précisé s'il envisageait de remettre son mandat en jeu. Vendredi, Frédéric Thiriez, président de la Ligue, avait indiqué dans "France football" : « Aulas a raison de défendre son club, et moi j'ai raison de défendre l'intérêt général ». Jacques Santini, quant à lui, a regretté jeudi que « personne à l'OL n'ait contacté un membre du staff de l'équipe de France. J'aurais alors ré-expliqué que comme toujours, je ferai une utilisation professionnelle des joueurs. » Coupet, Luyindula et Govou sont susceptibles de jouer France-Brésil en plus d'Edmilson et Juninho.

Carrément, Lyon est devenu une victime, d'autant plus que ca arrange bien Lyon de jouer après Monaco, ils auraient pu gérer leur match si moins de trois points les séparaient, mais Aulas es vexé, personne n'a été d'accord avec lui, il n'a pas été le maitre... Comme dirait l'autre: DANS TA CHATTE